Vers Saint Michel

Publié le par Johann

Il est 20h, la nuit dans Paris

Je descends doucement,

Les yeux et les rêves au vent

Cette brise ressouffle sur ma vie.

 

La seine, noire et jaune et blanche

Ce sont les lampadaires

Mais noir et humide, l’air

Est chaud dans le froid des sens.

 

Sur l’île quelques touristes

Je ne suis pas de ceux là

Je vais furtivement, en la voulant, là

Et je souri,  pas tout à fait triste…

 

Je repars, dans le rer puant

Mais chaud et familier, finalement

Anonyme dans les rames

Anonyme mais vivant

Et souriant puisque ces femmes

Sont vides alors que je suis comblé

Quelque part, je n’ose en parler,

Une rose m’a apprivoisé…

Publié dans poèmes : l'amour

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ce poème n'est pas du 15 aout 2006...
Répondre
J
oui...